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Football Suisse: Football vidéo » Actualité » Bilan de l’Euro

L’Euro s’est terminé en apothéose sur le sacre mérité de l’Espagne. Le moment est venu de dresser un bilan sous forme d’abécédaire de ces 3 semaines de folie.
A comme Aragones: on va finir par croire qu’il faut avoir l’âge de la retraite pour mener son équipe à la victoire finale de l’Euro. Après Otto Rehhagel en 2004, c’est Luis Aragones, un autre papy (70 ans le mois prochain) du ballon rond, qui a décroché le gros lot. Et le bougre ne va se reposer sur ses lauriers, puisqu’il entraînera désormais Fenerbahce Istanbul.

B comme Ballack: les finales ne réussissent pas au capitaine allemand. Son palmarès fait désormais état de deux défaites à l’ultime stade de la Ligue des champions, une en finale de l’Euro et on peut y ajouter celle de la Coupe du monde 2002, pour laquelle il était suspendu. D’un autre côté, mieux vaut aller jusqu’en finale et la perdre que d’être éliminé sans gloire au premier tour.

C comme Casillas: le portier du Real Madrid est peut-être moins médiatique que Buffon ou Cech. Il n’empêche qu’il figure sans aucun doute dans le cercle très fermé des trois ou quatre meilleurs gardiens du monde. Sa contribution au titre de la «seleccion» est loin d’être négligeable.

D comme Domenech: la piètre prestation de l’équipe de France peut en partie lui être imputée, en raison de plusieurs choix discutables. Les mauvaises langues ajouteront que les Bleus ont au moins été champions d’Europe dans un domaine, celui du repli sur eux-mêmes dans leur camp retranché du Mont-Pélerin…

E comme Emre: le capitaine turc, blessé, n’a joué qu’un rôle mineur lors de cet Euro 2008, ne participant qu’au premier match contre le Portugal. Mais son absence ensuite n’a pas empêché son équipe de constituer l’une des bonnes surprises de ces trois semaines.

F comme Frei: sa blessure a mis fin aux espoirs suisses, c’est certain. Regrettable, car son début de match contre les Tchèques avait été plus que prometteur. Son absence a illustré ensuite de manière très nette le manque d’attaquants helvétiques de niveau européen.

G comme Grèce: le miracle de 2004 semble bien loin. Poussive et vieillissante, la sélection tenante du trophée a quitté la compétition avec le pire bilan des seize finalistes, soit trois défaites en autant de matches.

H comme Hickersberger: le coach autrichien a réussi son Euro, son équipe, la plus faible du lot, ayant manifesté pas mal de qualités durant ses trois matches, et surtout beaucoup d’envie et de fraîcheur. Mais elle aussi a payé cher son manque de réalisme, n’obtenant qu’un nul pour deux courtes défaites. «Hicke» a ensuite démissionné de son poste en raison d’une promesse faite à son épouse. Sortez les violons…

I comme Ibrahimovic: sur une jambe ou presque, l’attaquant de l’Inter Milan a quand même marqué deux buts pour la Suède, ce qui n’a cependant pas suffi pour franchir le premier tour. Un Ibrahimovic en pleine possession de ses moyens aurait peut-être pu changer la donne.

J comme Jankulovski: comme les Tchèques, il n’a pas évolué à son meilleur niveau. Pourtant, après le succès contre la Suisse, la porte des quarts de finale semblait ouverte. Le traumatisme subi lors du dernier quart d’heure au Stade de Genève face à la Turquie risque de hanter longtemps les nuits des joueurs tchèques.

K comme Kuhn: une sortie sans gloire pour le sélectionneur suisse. La mission, arriver au moins en quarts de finale, a échoué, un point c’est tout. Et le plus pénible, c’est d’avoir dû jouer un troisième match dépourvu d’enjeu contre un adversaire déjà qualifié et par conséquent partiellement démobilisé. Les scènes de liesse qui ont suivi le succès 2-0 contre le Portugal ont dès lors paru exagérées à beaucoup.

L comme Lahm: le latéral allemand résume à lui tout seul l’Euro de son équipe. Capable du meilleur comme du pire, à l’instar de la fin de la demi-finale contre la Turquie. Abusé sur l’égalisation turque, il allait ensuite inscrire le but décisif à la 90e. Malchanceux en finale, puisqu’il a dû sortir sur blessure.

M comme Modric: le meneur de jeu croate a donné l’impression de pouvoir devenir l’une des stars du tournoi. A l’image de ses coéquipiers, il a totalement craqué lors des tirs au but contre la Turquie en quarts de finale. On suivra cependant avec intérêt son aventure anglaise à Tottenham.

N comme Nihat: c’est lui qui, en battant deux fois Cech dans les dernières minutes, a permis à la Turquie de réussir un retournement de situation qui a fait l’effet d’une bombe. Le buteur de Villarreal a manqué en demi-finale. S’il avait pu jouer contre l’Allemagne, les Turcs auraient bénéficié d’une carte supplémentaire.

O comme Ooijer: souverain lors des matches de groupe, le défenseur de Blackburn a été dépassé par les événements lors des prolongations contre la Russie. Les Néerlandais peuvent nourrir certains regrets après leur premier tour.

P comme pluie: elle s’est invitée plus souvent qu’à son tour, en devenant parfois très envahissante, comme lors de Suisse – Turquie. Ce match a par moments ressemblé à du waterpolo. Une interruption n’aurait pas été scandaleuse.

Q comme Quaresma: symbole d’une tendance portugaise à céder à une certaine facilité, comme dans le match pour beurre face aux Suisses. Il devra dépouiller son jeu s’il entend marcher sur les traces de Cristiano Ronaldo. Lequel, soit dit en passant, devait attendre bien davantage de cette compétition.

R comme Rosetti: l’arbitre italien a eu l’honneur d’officier lors de quatre matches, dont celui d’ouverture et la finale. Certains choix semblent bien étonnants, car on ne peut pas affirmer que M. Rosetti ait été souverain. Il a trop souvent été tatillon et souffre peut-être d’un problème de vue, car les mains dans la surface de réparation lui échappent…

S comme Schweinsteiger: après un début raté, ponctué par un carton rouge contre la Croatie, «Schweini» s’est repris dès les quarts de finale. Il s’est révélé alors comme l’un des hommes les plus dangereux de la «Mannschaft».

T comme Torres: le joyau de Liverpool a énormément travaillé, pesant sur les défenses tel le prédateur des surfaces qu’il est. «El Kid» a obtenu la plus belle des récompenses en inscrivant le but qui a donné à l’Espagne son premier titre depuis 1964. Une réussite comme il en marque beaucoup sous le maillot des «Reds».

U comme UEFA: L’instance dirigeante du football européen peut jubiler: l’Euro 2008 a été une compétition d’un très bon niveau, jouée dans un excellent état d’esprit. L’exemple de l’Espagne a montré qu’il était possible de gagner en jouant bien et en allant vers l’avant. Comme Michel Platini, on ne peut qu’applaudir.

V comme Vastic: le vétéran a inscrit le seul but autrichien, sauvant un point sur penalty à la 93e contre la Pologne. A 38 ans bien sonnés, il est désormais le plus vieux joueur à avoir marqué lors d’un EURO.

W comme Wawrzyniak: un nom à retenir essentiellement pour les amateurs de scrabble. Sur les pelouses, comme ses coéquipiers, il n’a guère impressionné. La Pologne a été l’une des déceptions du tournoi.

X comme Xabi: le petit meneur de jeu catalan sait tout faire avec le ballon. Il a réussi un Euro remarquable, répondant présent dans les moments décisifs. Xabi a ouvert le score en demi-finale, avant de donner la balle de but à Torres en finale.

Y comme Yakin: le seul buteur suisse, avec tout de même trois réussites. Mais de gros regrets aussi, avec l’occasion ratée qui aurait pu faire le 2-0 contre la Turquie.

Z comme Zhirkov: une révélation. Grosse activité sur le flanc gauche, où sa technique et son abnégation ont souvent fait merveille. Mais comme ses camarades, il a été submergé en demi finale contre l’Espagne.

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