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La Suisse et l’Autriche sont prêtes pour le meilleur Euro de l’histoire

Directeur général de l’Euro 2008, Martin Kallen se dit serein et enthousiaste à 16 jours du début du méga-événement.

Martin Kallen, comment vous sentez-vous à quelques jours du coup d’envoi?

Impatient et enthousiaste, pour enfin entrer dans le vif de l’action. L’excitation va en crescendo, les stades ont été remis à l’UEFA il y a dix jours, de nombreux employés supplémentaires ont commencé leur travail, ils seront bientôt suivis par les bénévoles.

Par rapport à l’Euro 2004 au Portugal, moins de place semble laissée à l’improvisation…

Lors de mes derniers rapports au comité exécutif de l’UEFA, j’ai indiqué que nous étions prêts. Il reste du travail à accomplir, mais les délais sont jusqu’à présent respectés. Nous avons disposé de plus de temps, le stress a été moins prononcé qu’en 2004..

Et sans doute moins qu’en 2012, avec l’Euro en Pologne et en Ukraine…

Cela ne s’annonce pas évident, ne serait-ce qu’en raison des infrastructures et des stades. La barre est placée toujours plus haute. L’Euro 2004 a été excellent à tous les niveaux, celui de 2008 devrait le dépasser. La cuvée 2012 devra faire mieux encore.

Comment décréter qu’un Euro est réussi?

C’est lié à la qualité d’ensemble des matches, mais pas uniquement. Prenez l’Euro 1996 (réd: le premier avec 16 équipes) en Angleterre. Ce fut la grande fête du football. L’Euro 2000 (Belgique, Pays-Bas) a consacré le succès d’une première compétition étendue sur deux pays. L’Euro 2004 fut un grand événement, l’Euro 2008 sera un mégaévénement, L’évolution du tournoi est permanente, l’effervescence est à chaque fois plus prononcée. Tout s’emballe: les fans, les droits TV, l’organisation, les sponsors, la billetterie…

Concrètement, où se situent les principales améliorations par rapport à 2004?

Tous les vecteurs importants sont en progression: intérêt médiatique, chiffre d’affaires, produits dérivés, infrastructures des deux pays, meilleurs moyens de transport.

Ce qui confère toujours plus à l’UEFA une image de pur business…

Michel Platini l’a répété: le football doit rester au cœur des préoccupations. Mais nous sommes victimes du succès de l’Euro. Nous ne pouvons pas revenir en arrière, l’aspect commercial prend à chaque fois une autre dimension, l’UEFA génère des bénéfices de deux milliards de francs, qui sont redistribués aux associations nationales. Les attentes sont énormes, bien au-delà des 31 matches au programme.

Avec toutefois des stades à faible capacité…

Au total, 1,1 million de spectateurs auront suivi les matches de l’Euro. C’est un chiffre tout à fait comparable à 2004. Plusieurs stades étaient plus grands au Portugal, mais l’utilisation exclusive de Bâle et Vienne (réd: les plus grandes enceintes avec 40 000 et 50 000 places) dès les quarts de finale permet d’atteindre ce résultat.

A part quelques traces sur internet, les menaces terroristes liées aux grands événements, ne semblent pas occuper le premier plan.

Nous sommes évidemment en contact étroit avec les deux gouvernements, mais a priori, il n’existe pas de menaces directes ou de signes avant-coureurs.

Et les matches à risque, au niveau sécurité?

Certains parlent de Suisse – Turquie, mais je ne m’attends à rien de particulier. Les incidents encore en mémoire, en novembre 2005, s’étaient déroulés sur le terrain et dans les vestiaires, pas dans les gradins ou les environs. En fait, un seul match fera l’objet d’une approche plus particulière: ce sera Allemagne – Pologne, le 8 juin à Klagenfurt, avec des craintes de frictions entre fans ultras des deux pays dans une petite ville.

En quoi les succès des équipes de Suisse et d’Autriche vont-ils influer sur la réussite de l’Euro?

C’est avant tout important pour les deux pays concernés, moins pour l’UEFA. Question enthousiasme, un bon résultat des nations organisatrices contribuera à la réussite populaire.

Nouveauté surprenante: si la Suisse et l’Autriche décrochent le 2e rang de leur groupe, elles devront disputer leur quart de finale dans le pays voisin. Ce n’était pas le cas en 2000 (Belgique, Pays-Bas) et 2002 (Corée du Sud, Japon)…

La décision est sportive. Le comité exécutif de l’UEFA a estimé que les pays organisateurs bénéficiaient de suffisamment d’avantages avec les phases de groupe disputées sur leur sol. / OLB

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